Forte montée des eaux du week-end du 15 août

Une nouvelle montée des eaux du Cher a eu lieu les 14 et 15 août derniers.
Compte tenu de la catastrophe de 2012, l'inquiétude était grande.

 Les débits atteints aux stations de mesure du Cher ont été jusqu'à 4 fois supérieurs à ceux enregistrés en octobre 2012. et pourtant les 6 barrages montés ont tenu.

 Ce type de phénomène est rare, mais pas exceptionnel, il s'est déjà produit par exemple en août 2004 ou en octobre 2006.

 Comme le Syndicat du Cher l'a toujours dit, la cause première de la rupture de 2012 était la vétusté des barrages, cause à laquelle s'ajoutait une présence d'herbiers plus importante en fin de saison.

Dans la journée du 13 août, seules de faibles montées apparaissaient sur les stations de mesure (sauf sur l'Yèvre).

 C'est dans la nuit du 13 au 14 août que les niveaux sont montés rapidement, et partout au même moment (les "ondes" de montée sont arrivées au même endroit dans le Cher). Ceci n'était pas détectable la veille au soir.

 Il s'agit de montées concomitantes de la Sauldre, de l'Yèvre, du Fouzon et de l'Arnon, en plus du Cher, chacun de ses affluents ne nous laissant comme d'habitude que moins d'une douzaine d'heures d'avance (6 pour le Fouzon)

 Il a été décidé de ne pas enlever d'aiguilles supplémentaires. cela n'aurait pas servi à grand-chose nous savions que les barrages allaient être submergés de tout façon.

 Dans notre configuration actuelle, il nous est impossible matériellement et humainement de coucher tous les barrages en aussi peu de temps.

 Il est donc paradoxalement plus sûr de Iaisser les barrages être submergés, afin que les arbres et herbes passent par-dessus. Il nous est même arrivé par le passé...de rajouter des aiguilles (ce que nous n'avons pas fait cette fois ci).

 Des barrages dans un état correct peuvent résister à ces conditions.

 On voit sur cette photo du 16 août que le barrage de Civray est peu encombré. Les branches ou herbes passent par-dessus.

 La mauvaise nouvelle est que les niveaux atteints ne font que retarder encore la réparation des 4 barrages qui doivent encore faire l'objet de travaux.